Sur le chemin, notre corps est notre plus fidèle allié.
- Laetitia Navarro
- 7 avr.
- 2 min de lecture

Le corps, ce grand gardien silencieux
Nos corps gardent en mémoire – parfois bien cachée, mais toujours présente – tout notre vécu…et souvent, les clés de nos solutions.
Ce que notre tête voudrait oublier, le corps le garde en réserve.
Pas pour nous embêter, non… mais pour nous aider à comprendre, à avancer.
Histoire d'évolution : quand le bras devient libre
Un jour, dans l’histoire de l’humanité, nous nous sommes redressés. Enfin, nos ancêtres l’ont fait – merci à eux d’ailleurs ;) En passant à la verticalité, ils ont libéré les bras, autrefois pris dans la locomotion.
Et cette liberté nouvelle a tout changé.
Nos bras, désormais libres, pouvaient :
Frapper ou embrasser
Serrer ou repousser
Prendre ou donner
Une palette de gestes, et derrière chaque geste : une intention, une posture intérieure, une manière d’être en lien.
Nos bras parlent de nos liens
À chaque mouvement, nous posons – parfois inconsciemment – un choix relationnel :
Dominer ou coopérer
Être dans la douceur ou dans la tension
Partager ou retenir
Prendre ou recevoir
Autrement dit : quelle place dans la relation à l’autre ?
Et surtout, quelle règle intérieure gouverne nos comportements, nos réactions, nos élans ou nos fermetures ?
L’épaule, messagère de notre posture intérieure
C’est ici que l’épaule entre en scène.
Elle cristallise nos équilibres (ou déséquilibres) relationnels. Elle absorbe nos tensions, nos doutes, nos conflits internes. Elle peut devenir le théâtre silencieux de ce que l’on n’a pas encore verbalisé.
Dans un quotidien fluide, nos épaules sont mobiles, détendues, présentes. Elles participent à notre mouvement, à notre ouverture au monde.
Mais si quelque chose coince…
Alors le corps parle.
Des fois, il choisit l’épaule comme haut-parleur.
Et si on écoutait ?
Plutôt que de faire taire la douleur, on peut choisir de l’écouter. Elle a un message. Elle ne veut pas nous punir. Elle veut nous réaligner.
Elle nous parle de relation, de posture intérieure, de liberté… ou d’enfermement.
Nos épaules ne mentent pas. Elles savent où nous en sommes dans notre relation aux autres. Elles nous rappellent, si besoin, à une vérité plus profonde :
Notre corps est un guide. Pas un simple véhicule. Il sait. Il sent. Il parle. À nous de lui prêter attention....
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