L’enfant en nous tend (encore) les bras
- Laetitia Navarro
- 11 avr.
- 2 min de lecture

🐣 Pâques. Vacances.
Pâques est une fête de renaissance, de passage, de lumière retrouvée. C’est aussi, pour beaucoup, le début des vacances scolaires : un moment où le temps ralentit, où l’on passe davantage de journées entières avec ses enfants.
Et là, tout peut arriver : des éclats de rire, des câlins impromptus, des retrouvailles…
Mais aussi des tensions, des agacements, des “je ne me reconnais pas dans ce parent que je suis”.
Ce face-à-face, parfois intense, devient alors une invitation à se poser quelques questions : Comment est-ce que je vis cette relation à mon enfant ? Est-ce que je le vois tel qu’il est, ou tel que j’aimerais qu’il soit ? Qu’est-ce que cette cohabitation 24h/24 réveille en moi ?...
Et si ces moments partagés devenaient l’occasion de mieux se comprendre ? De réinterroger nos automatismes, nos attentes, nos blessures non exprimées ? De se reconnecter à ce lien, précieux, vivant, évolutif ?
"Le fardeau le plus lourd que porte un enfant est la vie non vécue de ses parents." dixit Carl Jung
Une phrase simple, mais vertigineuse.
Nous avons grandi avec des injonctions, des silences, des attentes — parfois non dites, parfois très présentes. Nous avons mis de côté des rêves, par nécessité, par loyauté, par peur ou par oubli. Nous avons été blessés, sans toujours avoir l’espace ni les outils pour guérir.
Et aujourd’hui, en tant qu’adultes, nous portons cela.
Nous avançons avec, souvent sans le voir.
Sans le vouloir, sans malveillance, parfois même avec beaucoup d’amour, nous projetons sur nos enfants, sur leurs choix, leur avenir, leur personnalité.
Nos regrets deviennent des conseils.
Nos ambitions inachevées deviennent des encouragements "à ne pas perdre".
Nos blessures deviennent des peurs, déguisées en "bon sens".
Et pendant ce temps, l’enfant devant nous, lui, cherche juste à être reconnu pour ce qu’il est.
Pas pour ce qu’on espère qu’il devienne.
🌱 Ce que je vois en cabinet, en formation…
En tant que kinésiologue et formatrice, je rencontre souvent des femmes et des hommes brillants, sensibles, fatigués… qui portent un sac invisible, plein d’histoires qui ne leur appartiennent pas vraiment.
Des adultes fidèles à un schéma. À une attente. À une mémoire familiale. Et ce n’est pas une fatalité. Reconnaître ce qu’on porte, c’est déjà en alléger le poids.
Parfois, tout commence par un pas de côté.
Un temps pour soi.
Un espace d’écoute, de reconnexion, de libération.
Nos enfants n’ont pas besoin de parents parfaits. Ils ont besoin d’adultes qui cheminent. Qui osent se remettre en question, nommer, transformer.
Alors, si vous avez envie d’explorer ce qui se joue, je vous accueille avec douceur et clarté, au cabinet à Boucau, ou lors de mes ateliers et formations.
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