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Souviens-toi de t’écouter...

  • Photo du rédacteur: Laetitia Navarro
    Laetitia Navarro
  • 13 mai
  • 2 min de lecture



Chris Hemsworth, Bruce Willis, Robin Williams… Trois visages familiers. Trois parcours différents. Mais un même fil rouge : la santé du cerveau.

Et puis, il y a aussi ma mère. Diagnostiquée Alzheimer à 66 ans. Deux ans plus tard, elle n’était plus là.

Je n’oublierai jamais ce regard perdu, cette incompréhension dans ses yeux, et cette sensation d’impuissance, de déconnexion, d’injustice.

La santé cérébrale est une urgence silencieuse.

On ne la voit pas venir, mais quand elle frappe, elle bouleverse tout.

Aujourd’hui, plus de 55 millions de personnes vivent avec une démence dans le monde. Ce chiffre pourrait tripler d’ici 2050.

En Europe, c’est la 3e cause de décès. 75 % des cas ne sont même pas diagnostiqués. Autant de vies qui pourraient être mieux accompagnées, mieux protégées.

Mais ce n’est pas une fatalité.

Ce qu’on sait aujourd’hui, c’est que près d’un cas sur deux pourrait être évité.

Non, on ne contrôle pas tout. Oui, il existe des prédispositions génétiques. Mais dans bien des cas, nos choix de vie font la différence.

Concrètement, qu’est-ce qui protège notre cerveau ?

Bouger. Pas besoin de courir un marathon. Une marche, un étirement, ça compte.

Manger vivant. Simple, frais. Pas forcément bio, mais nourrissant.

Dormir vraiment. Un vrai sommeil réparateur, pas entrecoupé de réveils.

Créer du lien. Un café, une discussion, un regard échangé : ça change tout.

Respirer. Profondément, régulièrement.

Donner du sens. Avoir un but, un cap, une boussole intérieure.

S’écouter. Le corps parle bien avant que la tête lâche.

Le déclin cognitif n’arrive pas seul. Une étude du Brain Care Labs (Massachusetts General Hospital) a identifié 17 facteurs de risque communs à l’AVC, la dépression tardive et la démence.

Ce que j’en retiens, moi…

Je crois qu’on peut vivre autrement. Pas dans la peur. Pas dans le contrôle permanent. Mais dans une forme de présence à soi.

D’honorer notre cerveau autant que notre cœur.

Non, ce n’est pas "juste dans la tête". C’est dans tout le corps.

Et parfois, c’est en revenant au corps qu’on allège la tête. Une preuve ?

Allez faire une marche de 30 mn quand votre ado vous annonce un 5/20 en anglais, que votre mari a laissé comme toujours son assiette sale dans l’évier et que votre enfant a vidé toute sa bibliothèque sur le canapé.

Ça sent le vécu, non ? ;)

Bref, j’avais juste envie de partager ça avec vous aujourd’hui. Pas pour faire peur. Mais pour éveiller.

Et peut-être, vous donner envie de prendre un peu plus soin de vous, à votre façon.

 
 
 

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