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Régénérer le souffle du coquelicot

  • Photo du rédacteur: Laetitia Navarro
    Laetitia Navarro
  • 16 avr.
  • 2 min de lecture

Il y a ces femmes qui vivent comme si quelque chose en elles avait sauté.

Pas un muscle. Un disjoncteur.

Le chakra racine – ce centre énergétique à la base de notre corps – fonctionne comme un disjoncteur. Quand les violences s'accumulent, quand les limites sont bafouées, quand le féminin est blessé dans ce qu’il a de plus intime…les plombs sautent.

Mémoire des violences, blessures du petit bassin

Trop de femmes portent dans leur bassin des mémoires de coups, de silences, de gestes volés.

Parfois, ce sont des souvenirs précis. Parfois, des sensations floues, mais tenaces.

Alors, on peut réparer, oui… Mais surtout : on peut régénérer. Redonner vie là où elle a fui. Rallumer le lien à soi, à son histoire, à sa dignité corporelle.

Ce petit exercice, simple en apparence mais immense en puissance : la respiration périnéale

Inspiration : on contracte doucement le périnée, comme pour réaffirmer la frontière. Expiration : on relâche. On autorise l’ouverture.

Ce souffle vient reconnecter. Redonner vie. Réinstaller la sécurité, petit à petit. Pas de force. Pas d’urgence. Juste le droit de ressentir à nouveau.

Le coquelicot : la puissance fragile

Cette fleur rouge, vibrante, impossible à déraciner sans la briser. Elle est comme nous : fragile et vulnérable, et pourtant, elle se tient droite. Rouge puissant, et tendre à la fois.

Elle vit là où elle pousse, et c’est là qu’elle s’épanouit…ou qu’elle meurt, si l’on tente de la forcer.

Ce n’est pas une faiblesse. C’est une intelligence du vivant.

Alors j’inspire ce rouge, et je laisse ce féminin blessé respirer à nouveau. Pas celui de la honte ou du sang volé. Mais celui de la vie, du feu doux, de la terre fertile.

À toutes celles dont les racines ont été coupées trop tôt :on peut replanter. Doucement. Refaire circuler la vie. Une respiration à la fois.



 
 
 

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