Et si on avait tout faux sur les blessures de l’âme ?
- Laetitia Navarro
- 13 mai
- 2 min de lecture

Depuis des années, les 5 blessures de l’âme – rejet, abandon, humiliation, trahison, injustice – sont présentées comme des traumatismes à guérir, des schémas à réparer, des fardeaux à alléger. Comme si nous étions tous des êtres à recoller, à nettoyer, à “débloquer”.
Mais si, à force de vouloir “guérir”, on passait à côté de quelque chose de plus grand, de plus subtil… et de plus libérateur ?
Et si ces blessures n’étaient pas des chaînes à briser, mais des portes vers notre authenticité ?
De la survie à la souveraineté
Oui, ces blessures peuvent conditionner nos comportements, nos relations, nos choix. Elles colorent notre manière d’aimer, de fuir, de nous affirmer ou de nous protéger. Mais ce que l’on oublie souvent, c’est qu’elles sont aussi des marqueurs d’intelligence émotionnelle et relationnelle.
À travers elles, nous avons développé des antennes, des perceptions fines, des réflexes de survie qui – une fois conscientisés et intégrés – peuvent devenir de véritables compétences de vie.
Et si on changeait de regard ?
Voici 5 nouvelles façons de considérer ces blessures, non plus comme des problèmes, mais comme des potentiels, des ressources a explorer :
Le rejet → L’unicité
Celui qui a connu le rejet apprend souvent très tôt à vivre “hors norme”. Cela peut devenir une capacité précieuse à penser autrement, à créer, à inventer. Il développe une autonomie de pensée, une capacité à se choisir, à affirmer sa différence même quand elle dérange...
L’abandon → L’ancrage intérieur
Derrière la peur d’être laissé se cache un appel profond à la relation vraie. La personne apprend, parfois à travers des chutes douloureuses, à s’enraciner en elle-même, à créer des liens nourrissants, mais non dépendants.
L’humiliation → L’humilité
Ceux qui ont été rabaissés possèdent souvent une immense capacité d’écoute, une présence sensible aux émotions des autres, et une justesse dans leur manière de transmettre. L’humiliation peut devenir un terreau d’humanité vraie, à condition de ne pas s’y réduire.
La trahison → Le discernement
Avoir été trahi peut générer un instinct de protection, mais aussi une finesse stratégique, une lecture claire des intentions, et une fidélité à ses valeurs. Il y a là un vrai leadership à condition de ne pas sombrer dans la méfiance constante.
L’injustice → La justesse
Enfin, ceux qui ont souffert d’injustice développent souvent un sens aigu de l’équité, une capacité à poser des cadres clairs, à défendre les plus vulnérables, à choisir l’éthique plutôt que la facilité.
Guérir ou évoluer ?
Il ne s’agit pas de nier les souffrances vécues. Oui, ces blessures ont laissé des traces. Oui, elles demandent à être écoutées, accueillies, traversées. Mais au lieu de les considérer uniquement comme des “dysfonctionnements”, et si on choisissait d’y voir aussi des puissances cachées ?
Et si le vrai chemin n’était pas de les effacer… mais de les intégrer avec conscience, pour en faire des alliées sur la route de notre souveraineté intérieure ?
Tout est une façon de voir, tout est dans nos cercles de visions... Changer de regard, c’est surtout changer de posture. Et parfois, cela suffit à changer de vie ;) Si tu sens que certaines blessures continuent de freiner tes choix... On peut aller voir ça ensemble, concrètement et sans détour.
Prends rendez-vous ;) Promis on avance, et on transforme à ton rythme.
Comments